Paganisme et Écologie : entre spiritualité et vision d'avenir
Le paganisme connaît un regain de vitalité depuis quelques décennies. Ce retour en grâce trouve ses racines profondes entre le XVII ème et le XIX ème siècle. Mais c’est surtout, à partir du XX ème siècle que la naissance de la Wicca, le mouvement New Age, la défiance à l’encontre du christianisme et le reconstructionnisme des anciennes religions celtes, grecque, égyptiennes, romaines, scandinaves et slaves ont aidé à la réémergence du paganisme.
Dans le même temps, l’idée écologique s’est peu à peu développée. De plus en plus de gens prennent conscience de la nécessité de changer les choses, pour préserver l’avenir de l’humanité et de son environnement. La Terre en elle même continuera d’exister quoi que nous fassions, mais la nature actuelle risque de payer le prix cher de nos actions.
Pour certains le lien entre le paganisme et l’écologie est évident, pour d’autres il n’y a pas forcément de corrélation.
Nous pouvons alors nous demander s’il existe vraiment un lien entre ces deux mouvements, si l’écologie et le paganisme ont une influence l’un sur l’autre ?
Le paganisme et l’écologie ont-ils vraiment des points communs ?
Le mot païen vient du latin pagus et signifie pays. Initialement, le mot paganisme est le nom que les premiers chrétiens européens ont donné aux religions polythéistes qui préexistaient au christianisme dans son aire de répartition et auxquelles un certains nombre de paysans sont restés fidèles pendant un temps assez long. Le christianisme étant au début un phénomène plutôt urbain. Le mot païen désignait ainsi un paysan n’ayant pas été évangélisé.
De nos jours, ce mot a été galvaudé et dans la culture judéo-chrétienne occidentale, il désigne souvent tout mouvement religieux n’étant ni chrétien, ni juif, ni musulman. Il s’agit autant des néo-païens d’occident (qui se basent sur les anciens paganismes européens et méditerranéens), que des hindouistes d’Inde par exemple.
Les païens des temps anciens vivaient au rythme de la nature, qu’ils vénéraient, et de ses saisons. Il est intéressant de noter que malgré l’évangélisation de la population, de nombreux paysans ont conservés pendant longtemps des croyances liées à leur ancienne religion et à avoir un lien très différent avec la nature que ce qui était préconisé par la religion officielle. Ce n’est pas le lieu ici de faire un exposé de ce qu’est le paganisme, c’est pour cela que je concentre mon propos sur le rapport à la nature de quelques uns des néo-paganismes occidentaux.
Les néo-paganismes sont des résurgences des anciennes religions et cultes païens des temps anciens. Ils ont en commun la place importante donnée à la magie ainsi que le respect envers la nature avec laquelle il faut le plus possible vivre en harmonie. Les néo-paganismes, tout en s’inspirant des anciennes traditions, se sont adaptés à notre époque moderne et ont intégré des valeurs de notre temps. Il est à noter qu’une des raisons d’être de cette redécouverte des anciennes religions est la folie de notre temps avec son lot de pollutions, déforestations, destructions diverses de l’environnement, menaces de disparition de nombreuses espèces et même déshumanisation des relations humaines. La nostalgie de la nature, parfois idéalisée, pousse à se rapprocher de mouvements qui y sont plus liés que les religions modernes, qu’il s’agisse des monothéismes ou de l’athéisme.
Le néo-druidisme défends l’harmonie et la communion avec la nature. Ce mouvement qui prend naissance en Angleterre au XVIIIème siècle comporte en lui un culte rendu à la nature.
La Wicca naît elle aussi en Angleterre, mais au cours du XX ème siècle. Elle est tout à la fois religion et philosophie. Elle se compose de croyances et éléments cultuels en partie issus d’autres mouvements religieux comme le chamanisme, le druidisme et les anciennes religions celtes, égyptiennes, grecques, germaniques, nordiques, romaines et slave. Les wiccans rendent aussi un culte à la nature.
À l’instar de ces deux mouvements cités en exemples, les autres mouvements néo-païens sont eux aussi tournés vers la nature. Pour les païens, un principe divin est présent en toute chose (animaux, humains, végétaux, etc.), pour eux, pour nous, la nature est sacrée et il faut en prendre soin.
De son côté, l’écologie est la science ayant pour objet d’étude les milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que les interactions de ces êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants, au sein de ce qu’on appelle un écosystème.
Une autre définition, que l’on pourrait qualifier de plus courante, est l’idée de viser à obtenir un meilleur équilibre entre les humains et l’environnement naturel, et par extension d’aboutir à la protection de cet environnement. Le terme écologie a été créé par le biologiste darwiniste allemand Ernst Haeckel en 1866. Il s’est appuyé sur deux mots grecs anciens oîkos, qui signifie maison, et logos, le discours, la science. Ainsi nous parlons bien de la science qui s’intéresse à notre maison commune.
Pour en finir avec les définitions, l’écologisme est une idée politique pour laquelle la finalité est la protection de la nature et des humains contre tout ce que la société industrielle provoque de nocif : pollution, destruction de l’environnement et risques pour l’avenir. C’est cette idée qui est à la base de la création de mouvements politiques écologistes dans différents pays. Ce courant vise donc au respect, à la protection et à la préservation de l’environnement, pour arriver à rétablir des équilibres naturels perturbés par les humains.
À l’origine, les priorités ce mouvements écologistes et environnementalistes étaient la conservation des ressources naturelles, la préservation de la vie sauvage et la lutte contre la dégradation des écosystèmes des différentes espèces sauvages. Aujourd’hui ces mouvements, tout en conservant ces idéaux, ont adaptés les thématiques à la société. Ce qui permet à ces mouvement d’avoir une plus grande audience, d’avoir une plus grande représentativité et a fortiori d’avoir plus d’influence sur les choix politiques qui sont fait. C’est ainsi que maintenant, des thèmes comme le développement durable, les énergies renouvelables, le réchauffement climatique, ou encore l’affaiblissement de la biodiversité, sont abordés par de nombreux économistes et politiques. Quand bien même, beaucoup de chemin reste à faire.
À la lecture de ces explications, nous pouvons remarquer ce lien évident entre le paganisme et l’écologie : le respect et la protection de notre maison commune qu’est la nature. Que l’on y voit une divinité, plusieurs divinités, des esprits ou des êtres membre du peuple féerique, comme les païens, néo-païens, et disons-le certains écologistes, ou que comme d’autres le moteur de l’engagement soit la préservation de notre habitat et celui des autres espèces vivantes, les différences ne masquent pas que tous ces mouvements, qu’ils soient spirituels, religieux, ou politiques, vont dans un même sens de préservation de la nature. Il semble difficile de vénérer les esprits de la nature, les dieux anciens, d’honorer certains des membres du peuple féerique, et dans le même temps de fermer les yeux sur les ravages provoqués par les êtres humains sur leur environnement.
Écologie et paganisme, une influence mutuelle
Dans les temps anciens, les druides considéraient que chaque plante, chaque arbre avait un esprit, et pouvait interagir avec les autres êtres vivants. Puis nous sommes passé à une pensée de plus en plus cartésienne ne voyant dans les végétaux qu’une somme de principes actifs et composés chimiques. De récentes recherches remettent en cause ce dernier point de vue. Peu à peu des scientifiques mettent à jour l’existence d’une forme d’intelligence végétale. Les arbres sont capables de communiquer entre eux et de se transmettre des connaissances. Les végétaux sont sensibles au toucher et à l’odorat. Et ils peuvent même prévenir leurs congénères en cas d’attaque de parasites ou d’insectes. D’autres recherches ont prouvé, sans pouvoir l’expliquer, qu’une promenade en forêt de 30 minutes avait un effet non négligeable sur des pathologies telles que l’hypertension, le diabète, l’anxiété et la dépression. Pour certaines de ces pathologies, nous trouvons cela logique, mais il est intéressant que la science en vienne à s’y intéresser.
Ainsi certains scientifiques commencent à rejoindre le point de vue des païens sur la façon de percevoir la nature. L’écologie scientifique fait le pont entre les pensées païennes et les convictions scientifiques. Mais en quoi pouvons nous dire que l’écologie et le paganisme s’influencent mutuellement ?
Pour prendre un exemple très parleur, regardons se qui se passe au niveau des bougies. Insidieusement depuis le XIXème siècle les bougies en paraffine se sont imposées partout. Ces bougies sont faites de dérivés de produits pétroliers. Imaginiez-vous que chaque fois que vous allumez une de ces bougies, vous cautionnez la surexploitation des champs pétrolier ? Et pourtant une solution existe : les bougies naturelles en cires végétales. Et pour le coup, vous faites d’une pierre deux coups. Non seulement votre bougie aura un impact écologique plus réduit, mais en plus votre bougie rendre votre pratique plus efficace.
En effet, comme le souligne Arnaud Thuly dans son article « Magie, Spiritualité & Écologie » du 17 avril 2019 « Pour rappel, au delà de l’aspect ultra polluant de cet outil, la paraffine est un dérivé du pétrole et est pratiquement complètement isolant énergétiquement. Autant dire que pour toute personne un peu sérieuse qui a bien compris que ce qui compte dans une bougie ce n’est pas la flamme (pour l’élément feu) mais bien sa capacité à servir de condensateur fluidique en libérant la charge qu’on y a inscrite, choisir une bougie en paraffine est une absurdité. Mais comme c’est ce que l’on trouve partout, personne ne se pose plus de question. ». Voilà donc un élément qui montre bien que le paganisme et l’écologie ont des points de convergence évidents. Dans son livre « Le peuple silencieux : Guide de la magie féerique dans les traditions et les folklores celtiques » La Dame de Cendre (éd. Danaé 2020) dit une chose qui va dans le même sens « En ce qui concerne les bougies, essayez de les prendre en cire naturelle ».
Les bougies seraient-elles donc le seul élément qui rapproche ces deux mouvements ? En fait, non. Nous avons commencé cette partie de l’article en rapprochant scientifiques et druides au sujet de l’intelligence végétale. Continuons dans le domaine végétal. Dans les traditions anciennes les païens utilisaient les plantes à des fins médicinales et rituelles. Malgré le lessivage effectué pendant des siècles par l’Église, certaines pratiques ont survécu. Les néo-païens tendent à les utiliser le plus possible comme les anciens. Ce ne sont pas les seuls, les herboristes les utilisent aussi, en utilisant ces mêmes savoirs connus depuis des temps immémoriaux. Dans ce domaine l’écologie pointe de nouveau le bout de son nez.
En termes de plantes, tout ce qui a poussé en agriculture biologique, ou encore mieux en agriculture biodynamique, a des propriétés bien plus intenses que celles élevées aux pesticides. Quand on pense qu’on utilise ces plantes pendant nos rituels, ou que nous en offrons en fumigations aux déités, esprits ou membres du petit peuple, tout en respirant cette fumée, ou encore que nous en consommions certaines en infusions, il y a de quoi réfléchir. Ne serait-il pas mieux d’offrir des plantes plus saines ? De consommer des tisanes plus saines ? Et de ritualiser avec des plantes plus saines ? Chacun se fera sa propre opinion, mais pour Autel des Brumes le choix est fait.
Parlons maintenant des lieux naturels. Les anciens druides avaient souvent installé leurs sanctuaires dans des lieux naturels remarquables, sans être exhaustif, il s’agissait des estuaires, les abords d’un lac, une île (nous pouvons penser à l’île de Sein par exemple), et la plupart du temps dans une forêt. Les celtes ont toujours privilégié les sites naturels. Ces sites n’étaient pas protégés de palissades. Ce n’étaient pas des forteresses. L’idée était plutôt de pouvoir pratiquer dans un lieu un peu retiré, éloigné du quotidien, à la limite entre les mondes, hors du temps et de l’espace.
Autre lien fait entre les celtes et la nature : l’écriture oghamique. Bien que les celtes utilisaient très peu l’écriture, lui préférant la transmission orale des savoirs, un alphabet a tout de même été créé. Il a été inventé tardivement, un consensus semble s’établir au sujet d’une création entre le IV et V siècle ap. J.-C., même si certains spécialistes parlent d’une invention au Ier siècle av. J.-C. Ce qui nous intéresse ici c’est que les caractères cette écriture, appelée ogham, sont basés sur les arbres et leur symbolisme.
Intéressons nous maintenant aux sorcières et sorciers. Les sorcières occidentales d’aujourd’hui, et leurs homologues masculins, sont très influencés par ce revivalisme païen. Et pour cause, bien souvent elles sont païennes elles-même. Pour elles, il est possible de trouver des éléments de la nature partout. Le but est d’arriver à travers eux à se connecter à la nature. Il est aussi important de passer du temps dehors et de s’exercer à se connecter. On peut le faire en étant attentif à ce qu’il y a autour de nous, il s’agira de contempler la nature, sentir le vent frais ou les rayons du soleil sur notre visage. Il peut s’agir aussi de s’approprier la sagesse des arbres, par exemple en méditant aux pieds d’un arbre et en se laissant envahir par son énergie. Il faut aussi accepter les saisons, s’adapter aux particularités de chacune, et connaître leurs énergies propres. Et prendre le temps d’observer les animaux.
Pour les néo-païens, le respect des animaux est une chose très importante. Que l’on soit wiccan, ou que l’on se soit plus proche d’un mouvement reconstructionniste, il est considéré que les animaux, en tant que partie intégrante de la nature méritent un véritable respect. Ceci passe par l’abolition des maltraitances inutiles. Le végétarisme peut-être une voie conseillée, mais ce n’est pas obligatoire. Il peut être considéré comme acceptable de manger de la viande en n’en consommant que le stricte nécessaire. Les abus sont à proscrire. Et comme le dit l’adage, en toute chose mesure est bonne. Et ce n’est pas le lieu ici pour initié un débat entre les différents régimes alimentaires. C’est à chacun de voir.
Dans les différents paganismes ce respect animal tient une place importante. On veillera au minimum à ne pas cautionner, ne serait-ce que tacitement, les maltraitances animales. Cela va de l’engagement contre les combats de coqs, contre les corridas, contre certains types de pièges et de chasse véritablement horribles, au choses les plus anodines comme l’élevage de poules en batteries, le massacres des poussins mâle par l’agro-industrie des œufs, ou bien d’autres choses encore.
Le lien avec l’écologie ? Toujours le même : le bio ! En consommant des produits bio, on s’assure que les animaux consommés ont reçu un meilleur traitement que dans l’élevage intensif. Il en va de même pour les produits d’origine animale comme les œufs, le lait ou le miel. L’écologie mène un combat pour le bien-être animal, que nous, néo-païens ne pouvons que soutenir. Tout va dans le même sens. Comment espérer que notre énergie, nos rituels, ou notre magie soient des plus efficaces, si nous encrassons notre être spirituel d’une compromission à la torture animale ? En abordant ce combat nous sommes à la fois plus proche de nos ancêtres païens et de nos amis écologistes.
Pour aller plus loin et se grandir tant spirituellement que moralement, des solutions existent dans notre vie quotidienne : consommer au maximum des produits biodégradables, préférer les énergies renouvelables aux énergies fossiles, participer la préservation des forêts et à la protection des sols, de l’air et de l’eau, par la réduction des polluants diffusés par l’industrie, la réduction de la consommation de produits issus l’agriculture non-bio, et la rationalisation de nos achats courants.
Dans nos vies de païens et de païennes nous pouvons agir en utilisant des produits le plus possible respectueux de l’environnement comme des bougies naturelles en cire végétale garanties sans pesticides ni OGM, des pierres issues de mines raisonnées dans lesquelles ont prend soin de ne pas faire exploser toute la montagne et pour lesquels les sites sont réhabilités après exploitation, des plantes issues de l’agriculture bio ou biodynamique,… Un point essentiel est à prendre en considérations, les païens et adeptes de la magie tirent leur énergie d’eux-mêmes, mais surtout de la nature et des êtres qui y sont liés. Et comment avoir une énergie puissante, si on ne prends pas soin de ce qui nous la fourni ?
L’idée commune au néo-paganisme et à l’écologie n’est pas de sauver la Terre. Elle continuera d’exister bien après la disparition du dernier être humain, surtout au rythme où vont les choses. L’idéal dont il est question est plutôt de préserver notre environnement pour continuer à pouvoir vivre et permettre aux autres espèces vivantes de faire de même.
Pour se faire, de nombreuses petites choses peuvent être mise en place par chacun d’entre nous :
• pour se reconnecter : observer et contempler la nature, marcher pieds nus dans l’herbe, se promener en forêt ou dans la campagne,...
• pour protéger notre environnement commun : prendre soin de la nature, recycler ou réutiliser les objets, consommer moins, privilégier les appareils basse consommation, avoir des véhicules moins énergivores, prendre les transports en commun, éteindre les lumières, débrancher les appareils non-utilisés, éviter de laisser couler l’eau inutilement,...
• et pour allier les deux : marcher, faire du vélo,…
Avec un peu d’effort la néo-païenne, ou le néo-païen que vous êtes deviendra un vrai petit écolo avec le double objectif de protéger notre maison commune et accroître notre énergie magique ou subtile. Vous pouvez penser peut-être que vous faites déjà beaucoup de choses, mais différentes études ont récemment montrer que l’empreinte écologique des païens était très proche de celle des non-païens. Alors les amis, retroussons nos manches et continuons nos efforts et notre magie sera plus intense, plus pertinente.
Quand la science vient à l’appui du paganisme…
Pour ajouter une pointe de sensationnalisme à cet article, allons chercher des théories scientifiques. La première que nous pouvons citer est la théorie du Big Bang, pour schématiser : à l’origine il n’y avait rien, ou presque, seulement une petite étincelle. Quand tout à coup, boum ! L’étincelle donna vie à une explosion, l’énergie donna la matière, et de fils en aiguille des galaxies, des étoiles, des planètes, dont la Terre avec la vie qui y est apparue. Ce qui a été complété par la seconde théorie, l’évolutionnisme de Darwin. Et on recommence, cette fois-ci à un échelle plus petite.
À l’origine il y avait notre planète créée par le gros bang, sur cette petite sphère (en réalité pas tout à fait sphérique, comme quoi rien n’est parfait dans la nature) une première forme de vie est venue. Venue d’où me direz-vous ? Le débat scientifique est encore en cours sur ce sujet, je serais mal venu de vous donner une réponse. Il m’est avis que nos dieux n’y sont pas pour rien…
Mais reprenons, d’abord un organisme unicellulaire, puis les premiers végétaux, puis en accélérant les dinosaures, puis on ré-accélère les mammifères, sans oublier tous les autres êtres vivants, mais suivez le fil, on remet un coup de vitesse rapide et hop ! Il sont là, les êtres humains sont apparus. Une des dernières venues sur cette planète. Et voilà comment une seule forme d’énergie vient créer petit à petit tout un univers. Mais quel est cette énergie ?
Voilà les limites des notre science, nous n’en savons rien. Certaines religions ont leur idée, différents mythes de la création du monde existent. Honnêtement nous ne savons pas lequel est le vrai. Peut être un peu tous à la fois. Toujours est-il que ces deux théories montrent bien à quel point tout est lié. Nous sommes une partie du tout. Et c’est une des raisons pour lesquelles nous devrions faire plus attention à notre environnement.
Car la nature nourrit notre énergie, alors que dans le même temps nous sommes une part de son énergie. Si nous continuons à tout tirer vers la bas, je doute que notre énergie puisse ne serait-ce que rester la même.
La différence entre les être vivant est plus une question de forme que de supériorité. Aucun être n’est supérieur aux autres, tous ont leur rôle dans l’écosystème. Et il nous revient, à nous les êtres humains, de veiller à ne pas détruire notre oïkos, la maison commune. Et à nous païens de développer une énergie plus propres, plus écoresponsable, et ainsi plus intense. Autel des Brumes est là pour vous aider à y parvenir.
Cet article vous a été proposé par Loïc et Autel des Brumes.